Le coup d'après
Lorsqu'en 2009, puis en 2010, nous annoncions que la crise serait dure et durable … nous étions des pessimistes. Aujourd'hui, chacun y va de son couplet le plus sombre. Nicolas, Angela et David* ont retrouvé leur unité de ton pour concourrir à celui ou celle qui présentera les vœux les plus churchiliens !
Et s'il était temps de regarder au-delà de la ligne de nuages ?
Il y a quelques années, bien peu osaient prédire que la croissance et la prospérité euro-américaines connaitraient un brusque coup d'arrêt. Ces quelques visionnaires aujourd'hui, que deviennent-ils ? Nous n'attendons pas d'eux qu'ils répètent : “Voyez comme nous avions raison”, mais qu'ils préparent et nous aident à préparer … le coup d'après.
Car, même durable, la “crise” ne sera pas éternelle. Et depuis plusieurs mois, il semble que la vie réelle prenne un malin plaisir à déjouer les prévisions. Même la bourse en ce 2 janvier connait une euphorie étonnante. Alors, si nous décidions de voir en 2012 les opportunités de changer les règles du jeu, de dégager de nouveaux espaces d'aventure, de préparer le rebond ? Car les entreprises, comme les personnes, qui sortiront grandies de cette crise ne sont pas celles qui se replient sur les angoisses, qui écoutent les oiseaux de mauvais augure, mais celles qui lucidement préparent le retour du soleil, en s'appuyant sur leurs valeurs profondes. Le retour au réel, ni tout-à-fait euphorique, ni complètement catastrophique, sera peut-être bien le signe qui marquera, par la maturité dont il témoignera, que nous avons su dépasser cette crise.
Confucius disait : "Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu'il réside dans la façon de la gravir". Nous souhaitons à tous beaucoup de bonheur pour cette année 2012 !
* vous avez bien sûr reconnu M. Sarkozy, Mme Merkel et Mr Cameron